⊰ SHOT DOWN IN FLAMES

Citation :

/// ©LIVEJOURNAL + JENSEN ACKLES
aleksandr hawths (stoyanovich)
❝ some men just want to watch the world burn ❞
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Wished on the eve of forgotten blessings.

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Comment avez vous réagi lorsque vous avez appris pour vos pouvoirs? ~ La peur, la colère, un furieux mélange d'émotions destructrices. Les pouvoirs d'Aleksandr se sont manifestés sous le coup de la rage, il y a presque dix ans. Une soirée dans un bar qui tourne mal, une bagarre, des coups, des flammes, qui s'intensifient encore et encore, des hurlements, l'odeur insupportable de la peau brûlée. Il se tenait au milieu de l'incendie, les mains tremblantes... il le sentait, il ne savait pourquoi, mais il sentait qu'il venait de provoquer ce qui venait de se passer, pas seulement cette bagarre ridicule mais tout le reste, le feu, c'était lui. Il avait peur, peur de lui et de ce dont il était capable, il avait pris la fuite, il avait couru, à s'en déchirer les muscles, jusqu'à sentir que le sang dans ses veines était devenu de l'acide, il avait couru, à en perdre haleine mais il ne pouvait pas échapper à la seule personne qu'il voulait fuir, lui-même. Il venait de tuer sept personnes, de la façon la plus horrible qu'il soit, il les avait brûlés vifs, et dans le tas il y avait son meilleur ami. Il se détestait, il avait envie d'y retourner et de partir en fumée lui aussi mais l'instinct de survie qui sommeille en chaque homme lui intimait de s'en aller, de disparaître, que le lendemain tous seraient après lui, et ça ne manqua pas. ;; Alek s'est détesté, il revoit chaque visage, chaque expression de terreur, ce pouvoir pour lui s'est une malediction dont il se déferait bien. Le plus tragique dans tout ça, c'est qu'il a fini par aimer son statut d'être surnaturel, hors du commun, comme si ça l'aidait à supporter le poids de ses actes.
Votre vie: trop normale ou trop compliquée? ~ Normale ? Il n'y a rien de normal dans le vie d'Aleksandr, rien de normal dans le fait de maîtriser les flammes et dans celui de courir en permanence pour ne pas être retrouvé par la police, pour éviter de finir dans le couloir de la mort. Néanmoins, dans sa course effrenée il essaie de retrouver un peu de sens, un peu de calme, en faisant des boulots de passage, avant de repartir et de recommencer dans une autre ville. Il ne peut s'attacher à personne, s'inventer une vie dans chaque nouvel état, jouer de baratin pour trouver un job, vivre quelques temps comme n'importe qui...

Our rings and maze and simplicity.

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Citation :

I'm rolling thunder pouring rain
I'm coming on like a hurricane
my lightning's flashing across the sky
you're only young but you're gonna die

HELL'S BELLS - ACDC

« Stoy, bouge ton cul d'amerloque, j'ai envie d'aller boire un coup! » un grognement, c'était tout ce que le jeune homme obtint de son meilleur ami. Ils étaient déjà sorti la veille et Aleksandr n'était rentré que tard dans... l'après-midi. « Fais pas l'con y a le match des Timberwolves qui commence dans un quart d'heure. » « Qu'est-ce t'en a à foutre, t'es même pas américain. » que lui lança la voix rendue rauque par l'alcool, Alek se retourna dans son lit et passa la couette au dessus de sa tête. « Alek, ton canadien de colocataire t'ordonne de t'lever ou il va aller chercher Marla Dixon. » Alek ouvrit de grands yeux, se redressa soudainement et demanda à Jared d'un air très très inquiet. « Tu f'rais pas ça ? » Pour toute reponse il eut droit à un sourire équivoque qui le pressa à se lever et enfiler les premières fringues qui lui tombèrent sous la main. « Bah alors, je t'attends! » ajouta-t-il en mettant ses chaussures. « Ne m'fais pas ce regard Jar' c'est cruel de faire ça, même pour toi. » Ledit Jar finit de zipper sa veste et disparu dans le couloir, suivit de près par Aleksandr. Les deux garçons sortirent dans le froid mordant de cette nuit de décembre, il n'y avait pas un bruit dans la rue, tout les habitants de Roseau étaient bien au chaud, installés devant le match de l'équipe de l'État. Un souffle léger, comme un murmure, baignait les lieux d'une ambiance lugubre, menaçante, s'il ne connaissait pas ces ruelles par coeur, Alek en aurait eu un frisson. Bien sûr qu'il connaissait chaque recoin, chaque impasse, c'était sa ville natale, son coin perdu de l'Amérique. Ils pénètrent dans un bar peu fréquenté mais où ils étaient sûrs de trouver, à défaut d'une bonne bière, un écran potable.

Aleksandr finissait sa nuit la tête posée le comptoir, il lui venait dans ses rêves les échos lointains des commentaires du match. Il entendait Jared s'égosiller pour une faute et souriait dans son sommeil. « Hé, t'es le fils Stoyanovich toi ? » huh? Aleksandr sortit de sa léthargie pour poser le regard sur un vieil ennemi de la famille, le genre de querelle qui remonte à si longtemps qu'on ne sait pas plus vraiment comment ni pourquoi elle a commencé. Il fit un signe de tête positif avant de reposer les yeux sur le match, les timberwolves prenaient une sacrée raclée et il se moqua de Jared. « Aucun membre de ta famille n'a l'droit de mettre les pieds ici (...) Tu m'écoutes ? Sale petit con, regarde moi quand je te parle. » dit-il en venant saisir le col du jeune homme. Jouer au plus con, à ça Alek excellait alors il se contentait d'ignorer les remarques. « Laissez, on s'en va. Alek, bouge. » Il y eut un échange de regards, un silence lourd pesait sur la salle, seul la rumeur de la télévision résonnait contre les murs. Jared tira son ami par le bras pour l'emmener vers la sortie.« C'est ça dégage, aussi lâche que son paternel... » Et l'homme se retrouva à terre, assommer par un coup venu de nulle part, venu d'un Alek remonté. Il savait la fermer de temps à autre, laisser les ennuis lui couler dessus mais toucher à sa famille, même avec de simples mots, insulter son père mort, il ne pouvait pas l'encaisser et il frappait, c'était tout ce qu'il savait faire dans ses cas. Il avait toujours eu du mal à maîtriser ses accès de colère, la rage avait une emprise étrange sur lui, un rien et il s'enflammait, il serait les poings et fonçait dans le tas. Les autres hommes présents dans le bar se levèrent pour venir en aide à leur ami et nos deux compères se retrouvèrent en infériorité numérique, mais Alek s'en fichait bien, il continuait de frapper, transcandé par la rage. Les coups étaient libérateurs, à chaque poing qui s'écrasait sur le visage de cet homme il gagnait en force, il sentait la colère s'infiltrer par tous les pores de sa peau, ses yeux se tintèrent d'une lueur mordorée... envoyé violemment contre le mur, frappé à son tour, il se recevait des coups à foison, dans le ventre, sur le visage, des coups de pieds, des coups de poings, et la douleur amplifiait son ressentiement. Bordel, il aimait ça, la bagarre, ça le rendait hystérique, il y noyait tout ce qui lui faisait mentalement mal, il exortait par la douleur physique tout ce qui sommeillait intérieurement. Une chaleur alarmante se répandit sur les lieux, une odeur de brûlé gagnait les narines de chacun des hommes, soudain des flammes se développaient pour les emprisonner, les flammes se faisaient menaçant alors qu'elles s'avançaient vers eux avec une volonté surnaturelle. Le feu les dévora sous les yeux d'Alek qui, poussé dans les tréfonds de sa rage, souhaitait intensifier l'incendie, et les flammes lui répondaient, elles allaient et venaient selon son désir. Les hurlements déchiraient la nuit, des cris d'agonie, le prénom d'Aleksandr résonna dans ce décor terrifiant... Jared. Le feu s'étouffa, il disparu en ne laissant que des corps carbonisés étendus sur le sol. Il réalisa, tout ça, c'était lui, il ne pouvait pas l'expliquer, son regard avait retrouvé leur couleur et il restait interdit devant ce qui se présentait à lui. La silhouette de son meilleur ami se dessina au milieu des autres, non, pas lui. Il se précipita sur la dépouille, tombant à genoux, il n'osait pas le toucher, il était pétrifié par sa propre nature, par ce qu'il venait de faire. En quelques instants, l'homme-adolescent s'était mué en meurtrier. Il se dégoûtait, s'exécrait, il avait pris plaisir parmi les flammes, il n'avait pas réagit aux hurlements. Une larme coula le long de sa joue avant d'aller s'écraser sur les cendres. D'autres suivirent, souillant sa peau diaphane. La force du brasier l'avait fatigué, il se sentait vide, éviscéré de ses propres entrailles. Il se leva, contemplant le carnage de sa hauteur. Il fit un pas en arrière, un second puis se retourna pour rejoindre les pavés détrempés, la nuit l'accueillait dans ses ténèbres, l'enveloppant alors qu'il se mit à courir. Il courait, à perdre haleine, il n'avait aucune envie de s'arrêter, il voulait juste partir, fuir, échapper à la vision qui restait accrochée à son regard, il dérapa plusieurs fois mais n'arrêta pas sa course effrénée, il voulait se faire mal, se briser les jambes, hurler de douleur pour que sa propre voix remplace celles qui ne lâchaient pas ses oreilles, il voulait échapper à son propre, le sentir se dérober à lui, avoir l'impression que son sang se changeait en acide, avoir mal. Il courut ainsi longtemps, il ne saurait dire combien de temps mais il finit par s'écrouler sur l'asphalte, son propre corps l'ayant abandonné.

Il devait partir, quitter cette ville, laisser derrière lui la vie qu'il avait toujours connu, s'en aller avant que la police n'arrive. Il serait le seul suspect, il n'y aurait que lui à accuser, il avait oublié sa veste sur les lieux, ça serait sans équivoque. Il allait être chassé, détesté par son propre foyer. Il avait tout perdu, pis encore il avait tué son meilleur ami, son frère. Il allait devoir vivre avec ça, il allait devoir supporter la culpabilité, la haine qu'il aurait désormais pour lui même. L'avenir n'avait plus aucune saveur...

Citation :

Living risky,
Never scared, wander
Closer to the edge
Nothing valued think no fear,
Always wondering why you're here

LIFE ON MY OWN - 3 DOORS DOWN

Quelque part dans les bureaux du fbi « Il a été repéré, à Raleigh en Caroline du Nord! » lança une jeune femme en jetant un dossier sur le bureau de son coéquipier. « Qui ça ? » « Stoyanovich, l'incendiaire de Roseau. » « Ça fait dix ans que ce mec est en cavale, s'il a été vu crois-moi, il a déjà disparu. » « Il faut que j'aille sur place, je suis sûre que je peux remonter sa trace. » « Le dossier est classé Prinkstone, n'insiste pas. » « IL A BRÛLÉ VIF SEPT PERSONNES DENNIS, ALORS OUI J'INSISTE! » « ... Je vais voir ce que je peux faire. »

Charlotte, North Carolina - quelques jours plus tard L'agent Prinkstone, une jeune recrue du fbi qui n'aspirait qu'à une chose : bien faire son job. Et depuis quelques mois elle était sur la trace d'Aleksandr Stoyanovich, elle allait lui mettre la main dessus, elle y était presque. Elle s'imaginait déjà lui passer les menottes aux poignets. Sauf que l'homme est une anguille, la fuite ça faisait dix ans qu'il la pratiquait, il n'allait pas se laisser prendre pour avoir baissé sa garde, surement pas. Assise à l'arrière d'un taxi elle feuilletait une énième fois le dossier usé par toutes ses lectures, elle se demandait comme cet homme pouvait vivre avec ce qu'il avait fait, tuer son ami, quel genre d'homme peut envoyer son meilleur ami au bûcher ?

Aleksandr Stoyanovich, né à Roseau, MN. 29 ans, type caucasien, cheveux châtains, yeux bleus/verts. Dernière adresse connue ; Manchester, New Hampshire. Recherché au niveau national pour un septuple meurtre.
Né de Yul Stoyanovich, émigré serbe aux États-Unis à l'âge de 24 ans, et d'Alexandra Drynner, originaire de Roseau. Aîné d'une fatrie de quatre enfants (deux filles et un garçon). Dîplomé du Roseau High School à 18 ans, mécanicien au garage Dekker jusqu'à sa disparition...

Elle en savait si peu sur lui, trop peu, mais maintenant, elle était sur sa piste. Partie de Raleigh, elle était parvenue à se renseigner, son assassin se faisait appeler Hawths par ici, et il devait se trouver à Charlotte, employé dans un garage depuis quelques temps déjà. Elle fit arrêter la voiture et descendit en bas de la rue. Se voyant mal débarquer sans un véhicule elle se contenta de passer devant le garage, afin de s'assurer depuis la chaussée opposée s'il s'agissait bien de l'homme qu'elle recherchait. Il était là, les mains dans un moteur, une veste noué autour de sa taille, habillé d'un vieux jeans usé, visiblement entrain de plaisanter avec un autre mécanicien. Elle se surprit à le trouver séduisant, beau même. Elle le détailla, il n'y avait beaucoup de changements par rapport aux vieilles photos dont elle disposait, excepté qu'il avait gagné en carrure, que les traits de son visage portaient les stigmates de dix années de cavale... il avait du charme, typiquement le genre d'hommes qui aurait pu lui plaire, s'il n'avait pas été ce qu'il était, un meurtrier. Elle secoua la tête puis reprit son chemin jusqu'à l'hôtel le plus proche.

Alek termina sa journée, il rentra dans ce qui lui servait de toit, un vieux motel délabré où il louait une chambre pour une poignée de dollars, ça ne payait pas de mine mais il était près de la route et aucun enregistrement informatique n'était effectué dans cet établissement. L'eau brûlante coula sur sa nuque, il resta longtemps, immobile, à laisser ses muscles se détendre sous la chaleur. Ces instants de rien, emplis de vide, il les passait à se souvenir, à se rappeler sa décennie d'errance. Son enfance, son adolescence, tout ce qu'il avait vécu à Roseau lui paraissait loin, si loin, comme ça avait été dans une autre vie. À présent son existence était faite de perpétuels recommencements, les seules choses constantes étaient la route et les souvenirs, douloureux, instables. Il allait de ville en ville, de vie en vie, il voyageait, invisible, inarrêtable, il bougeait tout le temps, goûtait pour quelques semaines, quelques mois, à un quotidien déréglé, puis il reprenait sa voiture et recommençait plus loin. Il tourna le robinet et quitta la douche, enfila un jeans et tout en passant une main dans ses cheveux rejoignit la chambre. Il s'arrêta net, le souffle coupé, giflé par une vision d'un passé qui ne cessait de le hanter, mais cette fois-ci c'était réel, il n'était même pas saoul, ça ne pouvait être que terriblement vrai. Les yeux grands ouverts il n'osait cligner des paupières, comme si l'image pouvait disparaître en un souffle. C'était impossible, impensensable et pourtant... « Tu n'es pas facile à trouver Stoy. » « Jared... » lâcha-t-il dans un murmure. Il était bien là, vivant, plus vieux, mais vivant, installé nonchalamment sur une chaise, dans la pénombre. Le meilleur ami qu'il avait cru mort pendant tout ce temps était devant lui, il fixait de son regard bleu, teinté d'une soif de vengeance criante.

Spoiler:

JENSEN. Bienvenue parmi nous. Je te réserve l'avatar pour quatre jours. (:

JENSEN aka l'homme le plus sexy et drôle sur Terre
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche !

JENSEN.
Bienvenue. (:

Le lien sera avec graaaand plaisir.

BIENVENUE

Bienvenue bel étalon

Bienvenue Cassie Aleksander !

Rien qu'en lisant ta réponse à la première question de la fiche, je reconnais ton style, héhé. Bonne continuation pour ta fiche, réserve-moi un lien du tonnerre qui tue tout sur son passage.

JENSEN EN MECANO, nous faudra un méga lien entre mécaniciens
Bienvenue, excellent

Je ta valide, bon jeu.