- Citation :
© poupa et deternot (livejournal) + YVONNE STRAHOVSKIolivia langston❝ Licence to kill. ❞
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◄ AGE 31 ans.
◄ LIEU + DATE DE NAISSANCE Miami (FA), le 21 juin.
◄ PROFESSION Agent de terrain.
◄ TRAVAILLE POUR CIA.
◄ POUVOIRS Aucun.
Wished on the eve of forgotten blessings.
Qu'est ce qui vous a poussé à devenir un Dark Eyes ? ~ La hiérarchie. Une mauvaise blague du destin. C’est du pareil au même, non ? Je n’ai pas choisi de rejoindre la section Eye. En réalité, je n’avais même jamais entendu parler de cette unité spéciale avant d’être convoquée par mon patron. Qui, comme vous vous en doutez, ne m’a pas laissé réfléchir à la question. Je ne suis peut-être pas très excitée à l’idée de rejoindre la section Eye mais j’ai décidé de prendre cette nouvelle mission comme je le ferais avec n’importe quelle autre assignation : professionnalisme. Je ne nierais pas que cette tâche me fait peur, que les souvenirs qu’elle implique continuent de me hanter et que j’aurais aimé la refuser avant d’en avoir trop su. Mais je sais aussi que, si je n’avais pas accepté la mission, ma carrière au sein même de la CIA aurait pu en prendre un coup. Et je ne peux pas me passer de l’adrénaline qui me procure chacune d’entre elles. Quand bien même les Dark Eyes ma ramènent à mes vieux démons, je ferais tout pour m’acquitter rapidement de cette obligation et retrouver les missions dans lesquelles je me sens le mieux.
Comment l'apprentissage s'est il déroulé pour vous ? ~ Horriblement. Après des années au service de la CIA, je n’ai apprécié que très moyennement de me retrouver dans un gymnase à me battre contre des recrues ou dans une pièce nue à emmagasiner des connaissances sur ces gens dotés de pouvoirs surnaturels. Les bancs de l’école n’ont jamais été mes sièges préférés et, même lors de mon entrée à l’Agence, j’avais toujours tout fait pour les éviter et privilégier l’action. Alors passer près d’une année complète dans un complexe ultra-secret à m’entraîner à tout ce que je savais déjà faire, je ne vous cacherais pas que ça m’a proprement gonflé et rendue plus hargneuse que je ne l’étais déjà. Pourtant, je ne contesterais pas que certaines méthodes enseignées durant cet apprentissage aient été totalement nouvelles pour moi et m’aient permis de faire évoluer ma technique et mon endurance de façon significative.
Les skills, pour vous, des dons du ciel ou des êtres à exterminer ?~ Dans mon métier, on apprend à ne pas poser de questions, à ne pas avoir d’avis. Obéir aux ordres, compléter la mission. Ou mourir. C’est tout ce qui compte. Mais puisque cet entretien est confidentiel, j’accepte de vous répondre. Malgré l’année passée à étudier ces êtres hors du commun, je ne suis pas sûre d’avoir un avis tranché sur la question. La première fois que les Skills ont été évoqué, je n’ai pas cru à leur existence. Je veux dire, je croyais qu’il s’agissait d’une métaphore ou quelque chose de ce genre. Mais j’ai bien été obligée d’admettre la réalité. Quant à savoir si ce sont des dons du ciel ou des gens à exterminer, je ne peux me permettre de donner une opinion. Après des années au service de la CIA, on apprend vite, pour peu que l’on soit un peu vif d’esprit, que rien n’est tout noir ou tout blanc. Et si on est vraiment malin, on apprend aussi à ne pas s’en mêler ou les enfers se déchaîneront sur nos têtes. Je sais que certains de mes actes, parfois terribles, ont eu des conséquences qu’il m’est difficile d’évaluer. Je crois que c’est la même chose pour ces gens. Nous ne sommes que des pions dans une partie d’échec jouée par plus puissants que nous.
Our rings and maze and simplicity.
Elle courait. Depuis des siècles, lui semblait-il. Les branches griffant son visage comme les barrières de fer forgé ne pouvaient l’arrêter. Elle pénétra bientôt dans la maison, essoufflée, échevelée, mais mue par un instinct qui l’empêchait de ressentir la douleur. Avant même de passer la porte de la chambre elle s’était doutée de ce qu’elle y trouverait. Deux corps. Une balle dans chaque tête. Deux flaques de sang se rejoignant dans les rainures du plancher. La femme se laissa glisser…Olivia s’éveilla en sursaut, le front et la poitrine perlés de sueur. Elle rejeta le drap qui la couvrait pour ouvrir en grand la fenêtre de sa chambre. Elle laissa la relative fraîcheur de la nuit entrer jusqu’à ce qu’elle ne finisse par frissonner. Elle n’avait plus refait ce cauchemar depuis longtemps. Si le souvenir de son échec la hantait continuellement, elle avait pourtant réussi à se débarrasser de ce mauvais rêve, avec l’aide du psychologue de la CIA, évidemment. Il ne fallait pourtant pas être diplômé de l’université pour connaître la raison de ce cauchemar. Et Olivia n’y accorda pas plus d’attention. Ses démons ne l’avaient jamais empêchée d’accomplir ses missions correctement. Au contraire, ils l’avaient poussée à se dépasser, à rechercher une issue.
Olivia jeta un coup d’œil à sa montre. Il était temps, maintenant. Elle se changea rapidement, fourra quelques affaires dans un sac de sport et sortit. Elle déposa les clés de sa chambre sur le comptoir peu reluisant de l’accueil et quitta l’hôtel miteux sans un regard en arrière.
Malgré la nuit bien avancée, il y avait encore du monde dans les rues de Bangkok et Olivia passa complètement inaperçu parmi la population locale mélangée aux touristes. Savoir où l’on va, agir le plus simplement du monde, les meilleurs moyens de ne pas se faire remarquer. Et bientôt, Olivia arriva dans la ruelle qu’elle cherchait, devant la porte marquée qu’on lui avait indiquée. Elle n’eut même pas besoin de dire quoi que ce soit quand elle frappa selon le code donné et elle entra.
Si les nuits de la capitale thaïlandaise étaient animées, celles des réseaux souterrains l’étaient bien plus. A peine avait-elle franchit le pas de la porte que les cris lui parvinrent. Puis ce furent les odeurs. Alcool, tabac, sueur, sang. On la conduisit dans une pièce aveugle un peu à l’écart de la salle principale et on referma la porte derrière elle. Olivia jeta un coup d’œil dans ce qui servait de vestiaire et entreprit de se déshabiller. Puis de se préparer.
Tandis qu’elle finissait d’enrouler la bandelette sur son poignet gauche, Olivia réfléchit. Ce soir, sa mission serait terminée. Ainsi que ses vacances. Chacune des deux serait un succès, même si la CIA ne connaissait que la seconde. Ensuite, ce serait le retour aux Etats-Unis, la reprise de la routine. Elle se demandait d’ailleurs en quoi consisterait son prochain assignement. Mais elle n’eut pas l’occasion d’y penser plus longuement car on frappa à la porte. Elle se redressa aussitôt et rejoignit son guide qui lui fit monter un escalier avant de la pousser vers un balcon.
Le bruit était assourdissant. Un mélange de cris sauvages, de cliquetis métalliques, de craquements sinistres et de coups sourds. Olivia se pencha et observa. Il devait y avoir une bonne centaine d’hommes – quelques femmes – hurlant autour d’une immense cage de fer. Des billets passaient de main en main tandis que le sang giclait au fur et à mesure que les coups pleuvaient sur le visage en charpie d’un des deux combattants. L’excitation fut à son comble quand l’homme à terre fut déclaré mort.
Olivia n’avait pas besoin de connaître un seul mot de thaïlandais pour savoir que c’était désormais à son tour d’entrer dans la cage. Son combat allait débuter. On la fit redescendre et il fallut toute la carrure de son guide pour repousser les corps bouillonnants des spectateurs qui s’écartèrent difficilement. Elle fut poussée dans la cage sans ménagement et, en face d’elle, émergea son adversaire. Un homme d’origine caucasienne, comme elle. Des tatouages faits dans les prisons russes sur une grande partie de son corps. Un regard mauvais. Vicieux. Olivia lui rendit son sourire, et le combat débuta.
La foule était contentée. Il y avait du spectaculaire, des cris de rage et de douleurs, du sang… Beaucoup de sang. Homme et femme se battaient avec la même intensité, à armes égales. L’argent ne cessait de changer de main selon qui prenait le dessus. Et personne, ou presque, ne se rendait compte que ce combat signifiait bien plus pour l’un des deux opposants.
Olivia souffrait atrocement. Et elle voyait, sentait, que l’homme aussi. Pourtant, aucun d’eux ne se laissa submerger. Par fierté ou par vengeance. Pourtant, elle finit par prendre le dessus et, une fois qu’elle l’eut, ne le lâcha plus. Sa prise se serra. De plus en plus fort. Le corps fut parcouru de tremblement tandis qu’il s’étouffait. Puis se relâcha. Olivia se détendit tandis que les clameurs des spectateurs s’élevaient en une ultime acclamation. Son corps meurtri se rappela à son cerveau et elle eut l’impression de sombrer dans une brume agréable…
Elle rabattit sa capuche sur son visage, cachant son visage tuméfié et s’enfonça dans la noirceur de la ville. Mission accomplie. Fin des vacances.
## CIA ## TOP-SECRET ##
Dossier A-SER 03892
Nom : Paroški, Zoran
Nationalité : Serbe.
(…)
Mercenaire – assassin.
Emprisonné à Omsk (Russie) de 1994 à 1999. Soupçonné de nombreux meurtres de personnalités de l’Est, de trafic d’armes. (…) Dirigeant du commando qui assassinat Bogdan et Ana Katić dans leur résidence protégée par la CIA en 2001. (…)
Statut : Mort. 23/10/2010 – Bangkok (Thaïlande). Causes inconnues.
You'll detonate your long lost kisses.
PSEUDO / invidia.
PRÉNOM / charlotte.
COMMENTAIRES / très beau forum, et très intéressant. Il y a cependant de grandes chances pour que j'aie quelques questions.
OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM / sur Bazzart. 
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Sujet: (DELAI) olivia ❝losing my religion❞ 
Dim 29 Jan - 1:53
, excellent choix d'avatar 
(avé chuck 
